Depuis le 1er février 2016, l’expérimentation de la circulation interfiles a été mise en place dans certains départements. En dehors de ce cadre, elle reste absolument interdite et vous expose à une amende, assortie d’un retrait de points sur le permis de conduire et éventuellement d’une suspension de ce dernier. Sans compter qu’en cas d’accident, votre responsabilité serait partiellement, voire entièrement engagée. Il est donc primordial de respecter strictement les règles en vigueur concernant la circulation interfiles pour éviter toute sanction et protéger sa sécurité ainsi que celle des autres usagers de la route.

L’importance du respect des règles concernant la circulation interfiles réside dans le fait que cette pratique peut s’avérer dangereuse si elle n’est pas encadrée correctement. En effet, en plus des sanctions légales encourues en cas d’infraction, le non-respect des règles peut entraîner des accidents graves pouvant mettre en danger la vie des conducteurs et des passagers impliqués. C’est pourquoi il est essentiel de bien comprendre les limites et les conditions dans lesquelles la circulation interfiles est autorisée afin de circuler en toute sécurité.

En France, la réglementation autour de la circulation interfiles vise à encadrer cette pratique pour limiter les risques d’accidents et garantir la fluidité du trafic. Ainsi, même si certaines expérimentations ont été menées dans certains départements depuis quelques années, il est crucial de se conformer strictement aux règles établies par le code de la route pour éviter tout problème avec les autorités compétentes.

En conclusion, rouler en respectant scrupuleusement les règles liées à la circulation interfiles est essentiel pour assurer sa propre sécurité sur la route ainsi que celle des autres usagers. En adoptant une attitude responsable et en étant conscient des risques associés à cette pratique lorsqu’elle n’est pas encadrée légalement, chaque conducteur contribue à prévenir les accidents et à promouvoir un partage sécurisé de l’espace routier entre tous les types d’usagers.

Qui a le droit de circuler en interfiles ?

La circulation en interfiles concerne les deux-roues et les trois-roues motorisés dont la largeur ne dépasse pas 1 mètre. Les tricycles à voie large, tels que le Can-Am Spyder, les side-cars et les quads ne sont pas autorisés à circuler en interfiles. C’est une pratique qui permet aux motards et aux scootéristes de se faufiler entre les files de voitures pour éviter les embouteillages.

Lorsque vous circulez en interfiles, il est essentiel de respecter un certain nombre de règles pour assurer votre sécurité et celle des autres usagers de la route. Tout d’abord, il est important de garder une vitesse modérée, généralement inférieure à 50 km/h. Il est également recommandé d’être particulièrement vigilant aux rétroviseurs des véhicules afin d’anticiper tout changement de file brusque.

En cas d’accident survenant pendant une circulation en interfiles, la responsabilité peut être partagée entre le conducteur du deux-roues et celui du véhicule impliqué. Il est donc primordial de rester prudent et respectueux du Code de la route pour éviter tout problème.

En conclusion, la circulation en interfiles offre aux motards et scootéristes un moyen efficace de se déplacer rapidement dans les zones urbaines congestionnées. Cependant, il est essentiel de toujours rester attentif et prudent pour éviter les accidents et garantir la sécurité de tous sur nos routes.

Où est-il autorisé de circuler en interfiles ?

Attention à ne pas interpréter le texte de loi avec trop de souplesse, car il n’y a aucune marge de tolérance, ni de la part des forces de l’ordre, ni de la part des juges. Le décret n° 2015-1750 du 23 décembre 2015 « portant expérimentation de la circulation inter-files » établit un cadre très strict pour cette pratique :

Limites géographiques : la circulation en interfiles est autorisée uniquement dans 21 départements : les Bouches-du-Rhône (Marseille, Aix-en-Provence…), la Haute-Garonne (Toulouse…), la Gironde (Bordeaux…), l’Hérault (Montpellier, Béziers…), l’Isère (Grenoble…), la Loire-Atlantique (Nantes, Saint-Nazaire…), le Nord (Lille-Roubaix-Tourcoing, Douai, Dunkerque, Valenciennes…), le Rhône (Lyon…), le Var (Toulon, Draguignan…), les Alpes-Maritimes (Nice, Grasse…), la Drôme (Valence…), le Vaucluse (Avignon, Carpentras…), les Pyrénées-Orientales(Perpignan…) et les huit départements d’Ile-de-France(Ville de Paris Seine-et-Marne Yvelines Essonne Hauts-de-Seine Seine-Saint-Denis Val-de-Marne Val-d’Oise).

Limites routières : La circulation en interfiles est autorisée sur les autoroutes et routes ayant au moins deux voies séparées par un terre-plein central avec une vitesse limitée entre 70 et 130 km/h. Cependant elle reste interdite en ville et sur les routes non séparées par un terre-plein central même dans les départements où elle est expérimentée.

Quand est-il autorisé de circuler en interfiles ?

La circulation en interfiles est une pratique autorisée sous certaines conditions bien définies. En effet, elle est permise uniquement lorsque la circulation est dense et que les véhicules se déplacent en files continues sur toutes les voies. Le conducteur effectuant l’interfile doit ensuite réintégrer sa place dans le flux normal de la circulation après avoir signalé son intention aux autres usagers à l’aide des clignotants. Cette manœuvre ne peut être réalisée que si au moins un des deux files de circulation avance à une vitesse supérieure à 50 km/h.

Quelle est la bonne façon de circuler en interfiles ?

La circulation des deux-roues motorisés en interfiles est soumise à une limitation de vitesse à 50 km/h. En présence de trois voies, ces véhicules doivent se déplacer entre les deux files situées le plus à gauche de la chaussée. Il est impératif de vérifier au préalable que l’espace entre les voitures est suffisant, et il convient de ne pas forcer le passage, que ce soit en utilisant l’avertisseur sonore ou en faisant des appels de phare. Il est également strictement interdit pour un conducteur de deux-roues motorisé en interfiles de dépasser un autre usager dans cette configuration. Le respect des distances de sécurité entre les différents deux-roues motorisés circulant en interfiles est crucial pour assurer la sécurité sur la route.

Quels sont les dangers de rouler en interfiles hors des zones autorisées ?

Lorsque la circulation interfiles est pratiquée en dehors des zones autorisées, le conducteur d’un deux-roues peut voir sa responsabilité engagée en cas de verbalisation ou d’accident. En effet, cette pratique est considérée comme un dépassement non autorisé, car le deux-roues se retrouve à dépasser un véhicule par la droite, ce qui va à l’encontre du code de la route. De plus, si la circulation interfiles est effectuée alors qu’une ligne longitudinale continue axiale ou séparative de voies de circulation (bande blanche, zébras) est présente sur la chaussée, cela constitue une infraction caractérisée, peu importe la situation (embouteillage, file à l’arrêt, etc.).

Quelles sont les conséquences en cas de pratique illégale de la circulation interfiles ?

Dans toutes les situations mentionnées ci-dessus, le conducteur doit s’acquitter de l’amende fixée pour les contraventions de la quatrième classe, soit 135 €, avec une perte de trois points sur son permis de conduire. De plus, il risque également une suspension du permis pour une durée maximale de trois ans (articles R414-4 à R414-17 et R412-19 du Code de la route).